Sport & Santé : du sport pour votre santé

QU’EST-CE QUE LE SPORT SANTÉ ?

Le « sport-santé » recouvre la pratique d'activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant conformément à la définition de la santé par l'organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale ». (source : site officiel du Ministère chargé des Sports).

Nos diplômes nous permettent d’intervenir dans les dispositifs de Sport sur Ordonnance dans l'encadrement d’une Activité Physique adaptée (cf loi de modernisation du système de santé du 26/01/2016).

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Pourquoi il faut chouchouter son psoas

Tout d’abord, une question. Saviez-vous que le psoas est le seul muscle qui relie le haut et le bas du corps ? En effet, il prend racine sur la dernière vertèbre dorsale (D12) et sur les cinq vertèbre lombaires (L1 à L5), traverse le bassin et se termine sur les fémurs.

En tant qu’« agent de liaison » entre le buste et les jambes, il joue un rôle fondamental dans l’équilibre général du corps et l’harmonie des mouvements :

  • Il permet la flexion de la hanche vers le tronc et du tronc vers la hanche, c’est d’ailleurs son rôle le plus connu. Lever la jambe, marcher ou courir,  se relever, se pencher, toutes ces actions dépendent du psoas.

Il intervient également dans la statique et l’équilibre du corps en mouvement en stabilisant notamment la colonne lombaire et le bassin

LE PSOAS ET LA VIE MODERNE

 

Disons-le tout net, nos modes de vie actuels ne lui conviennent absolument pas. Notre corps, fait pour bouger, est de plus en plus privé de mouvement ! Nous passons de plus en plus de temps assis, que ce soit au travail, lors de trajets en voiture, ou tout simplement dans notre canapé… Le psoas finit par se raidir et se contracter de façon constante.  Or, pour être efficace, le psoas doit être détendu et souple. Si l’on rajoute à cela de belles chaussures pas toujours adaptées à une posture anatomique correcte, nous voyons que cela fait beaucoup pour notre ami… D’autant plus que nous n’avons pas encore abordé les chapitres physiologique et émotionnel. Alors allons-y :

 

  • Le psoas peut influencer la respiration : à cause de la localisation de ses insertions sur les vertèbres, le psoas est relié au diaphragme et il existe donc une forte connexion entre ces deux muscles. Une respiration restreinte ou « tendue » peut ainsi par effet de chaîne provoquer une crispation du psoas, et inversement un psoas tendu peut entraîner une sensation d’oppression dans la poitrine et d’angoisse. On est donc devant une spirale infernale « psoas crispé -> respiration restreinte -> sensation d’oppression -> angoisse ».

 

  • Et il est étroitement connecté au cerveau par l’intermédiaire du système nerveux sympathique ! Et là, c’est une autre histoire…

 

 

« COMBATTRE OU FUIR », RETOUR AUX ORIGINES…

 

Revenons en arrière, il y a très longtemps, au temps de nos ancêtres les fameux «chasseurs cueilleurs »… La vie était plutôt rude ! Face au danger et aux divers fauves affamés, nous avions peu de réponses possibles : il y avait  le combat ou la fuite. Et une troisième réponse, peut-être un peu plus hasardeuse : se rouler en boule en espérant que ça passe… Dans ces trois cas, le psoas se contractait pour fléchir le corps et le préparer à l’action le plus rapidement possible.

 

Ces réactions de survie sont en fait des réponses du système nerveux sympathique (qui intervient quand il faut « faire quelque chose et vite ! ») à des stimuli inquiétants. Il envoie ainsi des influx aux muscles et notamment au psoas qui se contracte pour agir et nous mettre en sécurité le plus vite possible.

 

 

… NOUS SOMMES TOUJOURS DES CHASSEURS CUEILLEURS !

 

 

De nos jours, nous avons rarement l’occasion de rencontrer un fauve contre lequel il faut se battre ou devant lequel il faut courir, mais nous avons à faire face à des situations stressantes, nous vivons peut-être une relation difficile, nous connaissons des problèmes d’argent, nous nous angoissons pour l’avenir, et tout cela pour le système nerveux, c’est la même chose : ce sont des fauves affamés d’une autre espèce, c’est tout… Face à toute ces menaces réelles ou que nous nous représentons comme telles, des influx sont émis par le système nerveux sympathique, et si aucune action immédiate n’est entreprise, cette énergie non utilisée stagne et finit par provoquer des tensions dans le psoas. Si de plus nous sommes soumis à des niveaux élevés de stress de façon répétée, il est fort probable que le psoas soit constamment contracté. Il finit donc par se fatiguer, se crisper et ne peut plus être efficace pour assurer toutes ses fonctions pourtant très importantes. De là peuvent découler nombre de bobos physiques :

 

  • de mauvaises postures
  • des douleurs aux hanches, aux genoux
  • des crampes menstruelles
  • une respiration moins ample et moins efficace
  • de la fatigue
  • des lombalgies
  • une cambrure lombaire exagérée
  • des troubles digestifs
  • de l’épuisement
  • des problèmes d’immunité…

 

 

LE PSOAS ET LES ÉMOTIONS : LE «MUSCLE DE L’ÂME »

 

Et les émotions dans tout ça ? Pourquoi le psoas est-il surnommé «le muscle de l’âme » ?  Tout simplement parce que, réagissant aux messages que lui envoie le cerveau en se contractant en cas d’ « alerte danger », le psoas est le siège d’émotions profondément ancrées par des problématiques non résolues (il est à ce sujet quelquefois aussi surnommé « le muscle du stress » !). On a en effet découvert que le souvenir d’expériences traumatisantes peut rester inscrite très durablement dans le corps et occasionner des troubles physiques bien réels.

 

Pour reprendre ainsi l’exemple de la respiration citée plus haut, la spirale « psoas crispé -> respiration restreinte -> sensation d’oppression -> angoisse » peut également se produire dans l’autre sens : « angoisse  -> sensation d’oppression -> respiration restreinte -> psoas crispé -> douleurs »…

 

 

LIBÉREZ LE PSOAS !

 

Enfin des bonnes nouvelles, deux pour être exact !  Libérer et assouplir le psoas :

 

  • aide notre corps à retrouver son équilibre et soulage bien des maux physiques

 

  • et peut aussi contribuer à soulager, au moins momentanément, notre tension émotionnelle. ! Vous avez découvert le cercle vicieux « muscle crispé – mental souffrant », découvrez le cercle vertueux  « muscle détendu – mental apaisé »…

 

Alors, traitons notre psoas avec gentillesse. Consacrez-lui un peu de temps, donnez-lui quelques postures douces, respirez…

 

Si vous passez beaucoup de temps assis, que ce soit pour le travail ou par obligation, essayez de vous lever au moins une fois par heure et de bouger un peu, de vous étirer…

 

Et bien entendu, vous pouvez compléter cette bonne résolution par une pratique physique régulière ! Offrez-vous un peu d’espace et un peu de temps : personne d’autre ne peut le faire pour vous, et vous le méritez amplement !

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